Prologue

dit par un jeune page couronné de lauriers et portant le blason des d'Assas.


Je suis l'ange de la victoire,
Je chante les héros des Gaulois et des Francs
Je chante les dieux devant leurs descendants
Pour apprendre à cueillir les lauriers de la gloire.
 
Du bouquet national détachant une fleur,
Je veux que son parfum vienne griser votre âme.
Oui ! Je veux attiser cette divine flamme
Que le mot de Patrie allume dans le cœur.
 
Cette fleur, c'est d'Assas, chevalier des Cévennes,
Ce héros que le bronze éternise au Vigan.
Il est à vous amis, car c'est le même sang
Versé dans Clostercamp qui coule dans vos veines.
 
Oui c'est le même sang ! et c'est le même sol
Qui porte le castel et soutient la chaumière !
Du chevalier d'Assas et du Sergent Triaire
Qui porte aussi les fils du peuple cévenol.
 
Écoutez donc la voix qui vient à votre oreille
C'est le sillon tracé pour les champs d'avenir
L'étranger, l'ennemi ne pourra plus venir
Si tout français de coeur fait son devoir et veille.
 
De bravoure et d'honneur, le Franc n'est jamais las,
Mais si des jours de deuil désolaient notre France
S'il nous fallait un jour lutter pour sa défense
Rappelez à vos cœurs l'image des d'Assas.