La féminisation des patronymes.
Bien avant la mode de la parité, il était commun de féminiser les patronymes ce qui désoriente le chercheur débutant ou celui venu de la France d'oil.
Car trouver le baptême de Jeanne CAMBONE fille de Jean CAMBON ne prête pas à confusion. En revanche, sorti de son contexte, il n'est pas évident de comprendre que Marie FABRESSE est fille d'Antoine FABRE, que Louise ASTRUGUE est la soeur de Pierre ASTRUC, ou que Antonie ROUSSE est soeur de Lévy ROUX, Isabeau VESTINE est la fille d'Isaac VESTIEU, etc...
Mais Marie BRUGUIERE est-elle la fille de Louis BRUGUIER ou celle de Jean BRUGUIERE ? car ces deux patronymes existent !
Cette féminisation n'avait pas que des inconvénients à l'époque où les prénoms n'avaient pas de sexe : Pierre, Estienne pouvaient être des filles, Philippe était la plupart du temps une femme, sans parler de Claude, où la difficulté subsiste aujourd'hui ....... mais Claude FABRESSE était sans erreur la soeur de Claude FABRE.
Quand de nombreux généalogistes sont ordinés, la machine saura-t-elle reconnaître ces diverses graphies malgré la fonction "recherche élargie sur le nom" ?
A la saisie, pas de difficultés la machine met en mémoire ce que vous lui commandez, mais quand il s'agit d'une recherche sur un patronyme c'est un peu plus délicat. A chacun de trouver une solution propre à donner satisfaction.