Notes
[i] Louis de Froidour, d’une famille originaire du Soissonnais, né avant 1625, décédé le 11 octobre 1673, nommé le 13 février 1673, Grand Maître des Eaux-et-Forêts de Languedoc, Béarn, Navarre, Soule et Labourd – Le compte rendu de sa visitation est le manuscrit 665 de la bibliothèque de Toulouse. Armes : « d’azur à trois lions d’or ». Retour texte
[ii] Jean Emmanuel de Guignard de Saint-Priest, né à Paris le 20 mars 1714, mort à Montpellier le 18 octobre 1785. Fils de Denis Emmanuel de Guignard de Saint-Priest (1682-1722) et de Catherine de Lescot de Chasselay. Vicomte de Saint-Priest, docteur et avocat, Conseiller au parlement de Grenoble en 1733, Maître des requêtes de l’Hôtel du Roi en 1745, Président du Grand Conseil de la Couronne en 1747, commissaire du Roi près la compagnie des Indes en 1749, Intendant de Languedoc le 12 janvier 1751, démissionnaire en mai 1785. Il avait acheté en 1762 le domaine de Puech-Villa qui deviendra le Château d’O. Marié en 1731 à Grenoble avec Louise Jacqueline Sophie de Barral de Montferrat, nièce du Cardinal de Tencin. Armes : « d’azur au chevron d’argent, acc. en chef de deux tours d’or, maçonnées de sable ». Retour texte
[iii] Daniel Charles de Trudaine de Montigny (1703-1769), Intendant de l’Auvergne dès avant 1733, puis directeur des ponts et chaussées. Nommé intendant général des finances, il eut son fils Jean Charles comme adjoint à partir de 1757 – Son département englobait les fermes générales, le commerce, les manufactures, les ponts et chaussées, .. Armes : « d’or à trois daims de sable ».Retour texte
[iv] Jean de Clapies, né à Montpellier en 1670, fils de Pierre, conseiller correcteur en la CCAF de Montpellier, et de Suzanne Loys, fille de Guillaume, avocat en la Cour. Etudes chez les Jésuites de Béziers où il se passionne pour la géométrie. Sous-lieutenant dans l’armée du Maréchal de Luxembourg en 1693 et participe à plusieurs grandes batailles. Retour à Montpellier pour achever ses études de mathématiques. Cumulant les fonctions de professeur Royal à la chaire de Mathématiques et d’hydrographie et de Directeur des travaux publics en Languedoc, il participe à partir de 1728 à la levée des cartes des diocèses du Languedoc. On doit à ses travaux de nivellement, faits en 1712, la réalisation de l’aqueduc qui conduit à Montpellier les eaux de la source Saint-Clément. Mort à Aramon le 19 février 1740. Sa fille Anne fut la mère de Jean-Alexandre de Carney, savant astronome. Armes : « d’azur à un chevron d’or chargé sur la pointe d’une étoile de gueules, accompagné de trois rochers d’argent ombrés de sable ».Retour texte
[v] Henri Pitot, né et décédé à Aramon (Gard) (29 mai 1695-27 décembre 1771), fils d’Antoine, écuyer, et de Jeanne de Julien. Passionné de mathématiques, il se rendit à Paris en 1718 pour s’y perfectionner. Ses talents le firent entrer à l’Académie des Sciences dès 1724. S’étant spécialisé en hydraulique, dans les ponts et chaussées et la navigation, les Etats de Languedoc l’appelèrent à Montpellier en 1740 pour le déssechement des marais, puis lui donnèrent la direction du canal du Languedoc, avec le titre d’Inspecteur général du canal de la jonction des deux mers. Il a construit de nombreux ponts dans la province dont le pont routier du Pont du gard et celui de Gignac. Il est aussi l’auteur de l’aqueduc Saint-Clément en 1765 qui amène l’eau potable à la ville de Montpellier par le château d’eau du Peyrou. Cet aqueduc demanda treize ans de travail et coûta plus d’un million de francs à la ville. Il s’était marié en 1736 avec Marie de Saballoua d’Harembure, d’une famille de Basse-Navarre, qui lui donna deux fils dont René-Charles, en 1760 premier avocat général à la Cour des Aydes de Montpellier. Le maréchal de Saxe était le protecteur et l’ami de Pitot qui lui avait enseigné les mathématiques. Il fut le successeur de Jean de Clapies. Retour texte
[vi] Rappel sur les unités de mesures : 1 toise = 6 pieds soit environ 1,94 m – 1 pied = 12 pouces soit environ 0,34 m – 1 pouce environ 2,7 cm – Merci à ceux qui ont adopté le système décimal. Retour texte
[vii] C’est-à-dire une pente maximale d’environ 8% pendant 100 ou 400 mètres au plus. Retour texte
[viii] Largeur de 20 mètres et jamais inférieure à 8 mètres. Retour texte
[ix] Nicolas Lamoignon de Basville (1648-1724) bien connu dans la région dont il fut l’Intendant pendant trente trois ans (1685-1718). Armes : « losangé d’argent et de sable ; au franc-quartier d’hermine ». Retour texte
[x] Il s’agit du rectangle centré sur le point visé et dans lequel 99 obus sur 100 tirés doivent tomber ; les dimensions sont proportionnelles à la distance de tir et inversement proportionnelles à la vitesse initiale. Retour texte
[xi] TERRAY Joseph Marie dit l’abbé (1715-1778). Conseiller clerc au parlement de Paris depuis 1736, il fit son ascension grâce à la protection de Mme de Pompadour et fut nommé contrôleur général des Finances en 1769. Il ne trouva d’autre solution qu’une banqueroute déguisée,…. Et il fut surnommé Vide-Gousset. Louis XVI dès son avènement le remplaça par Turgot. Armes : « d’argent au lion de gueules sur une terrasse de sinople, regardant à dextre une étoile à six rais d’azur ». Retour texte